lundi 30 juillet 2012

LES VITOLETS DE EL JICE : BELLE NUIT POUR UN HOMME MORT

La
 Belle
 Nuit
 pour
 un
 Homme
 mort
 est
 à
 ce
 point
 différent
 de
 l’univers
 du
 grand
 Bob
 qu’on
 le
 croirait
 écrit
 par
 quelqu’un
 d’autre.
 On
 l’a
 comparé
 à
 cette
 oeuvre
 de
 Vian
 (publiée
 aussi
 sous
 un
 pseudonyme)
 :
 J’irai
 cracher
 sur
 vos
 tombes.
 On
 a
 même
 dit
 que
 cette
 Belle
 Nuit
 allait
 beaucoup
 plus
 loin.
 Et
 il
 faut
 avouer
 que
 ce
 genre
 de
 littérature
 n’est
 pas
 destinée
 aux
 enfants
 de
 choeur.
 Roman
 étrange,
 mêlant
 fantastique,
 onirisme,
 thriller
 et
 érotisme
 sulfureux.
 On
 est
 loin
 des
 gentils
 élans
 amoureux
 et
 des
 frôlements
 de
 soie
 de
 Miss
 Ylang‐Ylang.
 Les
 descriptions
 de
 situations
 “gorérotiques”
 sont
 sans
 équivoque
 et
 l’on
 suit
 un
 personnage
 qui
 veut
 aller
 au
 bout
 de
 sa
 dernière
 nuit
 en
 commettant
 un
 maximum
 de
 meurtres
 les
 plus
 sordides
 et
 les
 plus
 cruels
 avant
 de
 lui‐même
 mettre
 un
 terme
 à
 sa
 fatigue
 de
 vivre.
 Peu
 importe
 d’ailleurs
 l’âge
 de
 la
 victime
 :
 petite
 fille
 ou
 femme
 mûre,
 mais
 surtout
 des
 femmes.
 
 A
 tel
 point
 que
 le
 final
 surprendra
plus
d’un
lecteur
et
que
je
m’en
voudrais
de
vous
le
dévoiler.

Il
 règne
 une
 telle
 ambiance
 glauque
 et
 surréaliste
 tout
 au
 long
 de
 ces
 137
 pages
 de
 cauchemar
 qu’il
 reste
 un
 opus
 difficile
 à
 cataloguer.
 Ni
 pure
 littérature,
 ni
 roman
 fantastique
 mais
 glissant
 sur
 l’horizon
 événementiel
 du
 rêve
 acide
 et
 de
 l’état
 de
 veille
 semi‐comateux.
 Et
 quand
 j’y
 pense,
 je
 me
 dis
 une
 fois
 de
 plus
 que
 Henri
 Vernes,
 quand
 il
 veut
 délaisser
 un
 peu
 le
 côté
 par
 trop
 “boy‐ scout/superman”
de
Bob
Morane,
est
un
écrivain
majeur
tant
dans
le
domaine
de
 la
 science‐fiction
 que
 celui
 du
 fantastique
 et
 peut
 trôner
 dignement
 aux
 côtés
 de
 Ray
Bradbury,
Philip
José
Farmer
ou
Stefan
Wul,
pour
ne
citer
qu’eux.

El
Jice
 
 

Pour la bonne compréhension du titre :

Saveurs d'ici / Les Vitolets de Haybes


Des petites boulettes  à la viande à déguster  le soir de la fête patronale  de Haybes.
Des petites boulettes à la viande à déguster le soir de la fête patronale de Haybes.

Les charcuteries ardennaises sont réputées, on le sait ! Tautrons à la compotée, crépinettes de la charbonnée, boulettes de viande et de pommes de terre, Vitolets comme à Haybes, Fumay, Revin… Terrines de jambon comme à Hargnies, boudin blanc de Rethel ou encore fromage de tête persillé et petites saucisses sèches de pays comme à Renwez… Le choix s'avère bien difficile pour les touristes qui veulent tout goûter en peu de temps !
A Haybes, on déguste généralement les Vitolets ou petites boulettes à la viande, le soir de la fête patronale ; s'ils ne sont pas très compliqués à réaliser, il est surtout plus rapide d'aller les acheter tout prêts dans les charcuteries locales.
Préparation
Selon le nombre des convives, il faut prévoir autant de viande hachée de porc que de bœuf. Ajouter, selon le goût, de l'oignon et des échalotes hachés, un peu de noix de muscade, du sel et du poivre. Lier le tout avec un ou deux œufs battus. Rouler en petites boulettes un peu plus grosses qu'un œuf de pigeon, sécher avec de la farine et passer en friture. Laisser refroidir puis, le lendemain, mettre à mijoter doucement dans un bouillon, bien relevé de pot-au-feu ou de poule, additionné de sauce tomate. Servir dans la sauce. Accompagner de pâtes fraîches ou de frites.
Recette collectée par Lise Bésème-Pia, auprès de Maurice Roffidal de Haybes. On peut se reporter à l'ouvrage : La cuisine des Ardennes aux Editions Noires Terres, Louvergny.

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