mercredi 6 novembre 2013

PHILIPPE DE CHERISEY ET MARIE-MADELEINE






Extrait d'une lettre de Philippe de Chérisey à une amie

 P.S. Sainte Madeleine fut ramenée en France à une époque très ancienne. D'anciennes traditions plus ou moins légendaires font état d'un pèlerinage à son sépulcre. A l'arrivée des "infidèles" on la sortit de son sépulcre d'albâtre pour la mettre à l'abri dans un sépulcre de marbre. On ne l'a jamais retrouvée. Certains prétendent qu'elle est dans une grotte à flanc de montagne, à proximité d'une route et l'on donne même les dimensions de cette grotte (29 x 24 x 4). Le bon roi René d'Anjou fit faire des fouilles en Provence en 1448; il n'a pas preuve qu'elles aient abouti.
Il ne peut y avoir de confusion sur la personne car deux saintes seulement ont porté le nom de Madeleine (la seconde est hors de question, elle vécut au XVIIe siècle et porte le nom de sœur Catherine en religion) il faut bien que ce soit celle qui répandit un parfum d'ambre sur le Christ, pleure au calvaire. Elle avait, dit-on, de fort beaux cheveux qui lui servirent d'appât lors de sa vie pécheresse et de manteau pour couvrir sa nudité quand elle se fut retirée dans une caverne.

Que crois tu que j'aille chercher à Rennes le Château ? Prie pour moi.
Si je réussis je n'aurai pas le droit d'en parler." 

(6 novembre 1964)

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