vendredi 16 novembre 2012

CATASTROPHE A LIMOUX

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14h03 Chloé a été retrouvée, "il s'agit bien d'un enlèvement" confirme une source judiciaire

Limoux 580 morts et 830 disparus dans la Cité blanquetière

B. C.
16/11/2012, 06 h 00
Le commandant Guy Meystre a survolé les "zones sinistrées" en hélicoptère.
Le commandant Guy Meystre a survolé les "zones sinistrées" en hélicoptère. (Photos Guillaume) 
 
Trois cent cinquante patients de l'hôpital psychiatrique sous les décombres; d'autres égarés dans les ruines de Limoux; tous les ponts de la ville effondrés; conduites de gaz éventrées; lignes téléphoniques coupées; station d'épuration détruite; 580 Limouxins tués, et 830 introuvables, disparus peut-être dans les entrailles de la terre, ou volatilisés dans quelques explosion chimique suite à un tremblement de terre de forte amplitude... Limoux le jour d'après. Des survivants errent parmi les décombres et les gravas à la recherche de leurs parents, de leurs proches disparus... La désolation. Mardi et mercredi, des pompiers venus du Luxembourg, d'Italie, de Belgique, de Lituanie et de Tchéquie ont dû gérer ce scénario catastrophe. Car fort heureusement, il n'était pas réel. Il s'agissait de "l'Euro command post 2012", du nom de l'exercice de sécurité civile européen organisé au niveau du département. Pour aider et guider ces secouristes venus de la communauté européenne, il y avait l'équipe d'"animation" dirigée par le commandant Guy Meystre (il est aussi chef du centre de secours de Limoux) installée dans un poste de commandement mis en place à Couiza. A ses côtés se trouvaient le capitaine Gilles Barthez, ainsi que les lieutenants Éric Aragou, de Bram, et Olivier Vergé, du Sdis (Service départemental d'incendie et de secours). Ce sont eux, dans les semaines ayant précédé les manœuves, qui ont imaginé les différentes situations tragiques auxquelles les pompiers pourraient être confrontés en cas de catastrophe réelle. Car l'apocalypse ne concernait pas uniquement Limoux. D'autres équipes ont dû en effet assurer l'évacuation de la maison de retraite de Chalabre, la sécurisation du défilé de Pierre-Lys suite à l'incendie d'un train ; un éboulement dans le défilé de Saint-Georges, etc. Toutes ces mises en scène fictives ont été gérées virtuellement à l'aide d'appareils de communication réels et sous l'égide d'experts assurant la coordination avec la préfecture. "L'Aude fait partie des zones situées en risque sismique notamment la haute vallée, donc ça peut arriver, y compris le raz de marée sur le littoral narbonais", a rappelé Jacques Hortala, le président du Sdis, et vice-président de l'"Entente forêt Méditerranée" : "C'est pourquoi notre département, qui réunit tous les cas de figure en matière de catastrophe, a été choisi pour accueillir ces manœuvres européennes". Notons que parmi les scénarios tragiques imaginés, l'évacuation de Bugarach n'a pas prévue. Et pour cause, un autre exercice est programmé pour le 21 décembre : celui de la fin du monde ! Le commandant Guy Meystre a survolé les "zones sinistrées" en hélicoptère.

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